Bravo le chat !
mardi 29 mai 2012
samedi 26 mai 2012
C'est maintenant !
(Quelque part sur cette photo se trouve notre président Basile, saurez-vous le retrouver ?)
La semaine dernière s'est tenu à Belfort le synode qui inaugurait la vie commune entre l'Eglise réformée de France et l'Eglise évangélique luthérienne de France, au terme d'un long processus, complexe et souvent technique. Aujourd'hui, il nous reste à vivre cette Eglise et à porter au-delà de son seuil ce qui est la Bonne Nouvelle pour nous et pour chacun. Quelle aventure, quelles aventures en perspective !
Nous vous invitons à aller voir le blog consacré à cette union (clic) ; il est très bien fait, plein de photos (notamment celle des 8 nouveaux ministres), de textes, de vidéos, allez donc y butiner !
Ici, nous reproduisons le message du synode, adressé aux paroisses et aux ministres de nos Eglises.
Frères et sœurs.
Nous venons de vivre un temps de grâce. Désormais, une nouvelle page de la vie de nos Eglises – ou plutôt : de la vie de notre Eglise – s’ouvre devant nous.
Réunis à Belfort, nos deux synodes ont adopté les textes qui organiseront la vie de l’Eglise protestante
unie : Constitution, Statuts, etc. L’objectif fixé par nos synodes réunis à Sochaux en 2007 est donc atteint :
l’Eglise protestante unie de France - Communion luthérienne et réformée existera pleinement en 2013 !
Ce pas décisif engage notre avenir commun. Il a été rendu possible par l’inlassable labeur des équipes
qui depuis des années ont préparé ces décisions, par l’engagement des assemblées locales et des conseils
presbytéraux, par le travail méticuleux des synodes régionaux et de l’Assemblée préparatoire commune.
Nous sommes redevables les uns aux autres de cette réussite et nous pouvons mutuellement nous en
féliciter.
Mais, ensemble, c’est à Dieu que nous voulons exprimer notre reconnaissance. « Ecoute ! Dieu nous
parle... Oui, nous croyons que son Esprit nous conduit dans cette démarche d’hospitalité et de
renouvellement. Oui, nous croyons qu’il nous appelle à être des témoins plus audacieux et plus confiants
de son Evangile pour le monde. Oui, pour l’union qui se réalise et pour le chemin ainsi ouvert, à lui notre
merci !
Dans quelques jours, lorsque les statuts de l’union nationale auront été déposés, l’Eglise protestante
unie sera une réalité juridique. A l’automne prochain, les associations cultuelles adopteront leurs nouveaux
statuts. En mars, les synodes régionaux éliront les instances régionales et leur délégation au synode
national. En mai et juin 2013, nous célébrerons la naissance de l’Eglise protestante unie de France.
Nous vivons d’une confiance reçue de Dieu, partagée, contagieuse. Cette parole de grâce première et
dernière, c’est la bonne nouvelle que nous découvrons au cœur des Ecritures. C’est le message que la
Réforme protestante a remis au premier plan. C’est une affirmation d’une pertinence inégalée aujourd’hui.
Fondée sur cette confiance, l’Eglise protestante unie de France veut être une Eglise qui atteste de sa foi,
une Eglise de témoins, une Eglise confessante.
A Celui qui peut, par la puissance qui agit en nous,
faire infiniment au-delà de ce que nous demandons ou pensons, à lui soit la gloire, dans l’Eglise et en Jésus-Christ, de génération en génération et aux siècles des siècles ! Amen ! (Ephésiens 3, 20-21) vendredi 25 mai 2012
jeudi 24 mai 2012
Justice, justesse
Mardi soir s'est tenue à Sète une de ces belles réunions dont nos Eglises ont le secret : des gens souhaitent évoquer ensemble un thème de société en y réfléchissant à la lumière de l'Evangile. Ce soir-là, le thème était la justice, et plus précisément la "justice restaurative". L'aumônerie nationale aux prisons de la FPF (dont nous avons reçu l'an dernier le responsable, Brice Deymié, pour une soirée de l'Amicale) a en effet fait traduire récemment aux éditions Labor et Fides un ouvrage d'Howard Zehr consacré à la justice restaurative.
Le principe de cette justice qu'on pourrait dire aussi "réparatrice" (ce qui est peut-être plus parlant) est des plus simples. Il consiste à poser d'emblée que ce qui importe le plus, ce sont les personnes et les relations interpersonnelles. Dans l'Ancien Testament, on trouve notamment ce beau mot de shalom, traduit souvent par paix, mais qui recouvre beaucoup plus. C'est un état de bien-être pour chacun au sein d'une communauté humaine, bien-être par rapport aux autres, à Dieu et à soi-même. "Dans une paix", "dans la paix donnée par Dieu", sont des expressions qui reviennent souvent et désignent cet état, précieux entre tous, d'équilibre dans une communauté humaine sous le regard de Dieu. Dans d'autres civilisations on trouvera d'autres mots, qui désignent toujours la même chose : ubuntu en bantou, hozho pour les Navajos ou whakapapa pour les Maoris.
Dans la philosophie de la justice restaurative, lorsqu'il y a eu infraction, il faut réfléchir dans ce cadre-là et se poser la question "et maintenant, on vit comment ?" Non seulement la victime, mais aussi celui qui a causé le tort, et la communauté tout entière. Disons tout de suite que cette perspective a été utilisée en Afrique du Sud et au Rwanda pour permettre de surmonter les traumatismes pour vivre à nouveau ensemble, en mettant en place des possiblité de rencontre, pour dire la faute, réparer lorsque c'est possible, prendre des engagements en commun pour affronter l'avenir. Ca ne répare pas l'irréparable, mais ça donne une chance à l'espérance. Et ça marche.
Il existe des outils qui permettent de mettre en oeuvre ces principes. Il s'agit notamment de permettre à chacun de dire ce qui s'est passé pour lui, pour elle. En effet, bien souvent dans nos tribunaux, ce sont les avocats et les juges qui causent... mais il est rare qu'une parole de vérité puisse émerger et venir poser des mots pour chacun sur ce qui s'est passé. Or c'est essentiel. Pour recommencer à vivre. Pour pouvoir dire "je suis coupable de ça" ; pour pouvoir dire "j'ai souffert de ça". Pour qu'une communauté (les proches, les gens du quartier, la famille élargie, etc.) puisse prendre acte de ce qui s'est passé et soutenir la victime comme l'infracteur pour revenir à une vie acceptable, il faut que ça soit dit. Et que chacun sache, ensuite, les étapes qui mèneront à la possibilité, peut-être, de revivre en harmonie autant qu'il est possible.
Il existe des outils qui permettent de mettre en oeuvre ces principes. Il s'agit notamment de permettre à chacun de dire ce qui s'est passé pour lui, pour elle. En effet, bien souvent dans nos tribunaux, ce sont les avocats et les juges qui causent... mais il est rare qu'une parole de vérité puisse émerger et venir poser des mots pour chacun sur ce qui s'est passé. Or c'est essentiel. Pour recommencer à vivre. Pour pouvoir dire "je suis coupable de ça" ; pour pouvoir dire "j'ai souffert de ça". Pour qu'une communauté (les proches, les gens du quartier, la famille élargie, etc.) puisse prendre acte de ce qui s'est passé et soutenir la victime comme l'infracteur pour revenir à une vie acceptable, il faut que ça soit dit. Et que chacun sache, ensuite, les étapes qui mèneront à la possibilité, peut-être, de revivre en harmonie autant qu'il est possible.
Lorsque la justice "rétributive" s'intéresse à la culpabilité de l'infracteur, la justice "restaurative" s'intéresse aux besoins de chacun (victime, infracteur, communauté) et aux obligations qui en découlent. Lorsque la justice rétributive se préoccupe de la sanction, la justice restaurative recherche la réparation (de la faute lorsque c'est possible, mais surtout des liens humains). Lorsque la justice rétributive réfléchit en termes de torts faits à la société, la justice restaurative parle de torts commis envers les autres et envers soi-même.
Est-ce à dire que la justice restaurative est amenée à remplacer la justice rétributive et qu'un beau jour nos prisons seront vides ? Non sans doute. Ce sont deux modèles différents, mais ils sont sans doute complémentaires.
Quoi qu'il en soit, il y a tout à gagner à repenser notre conception de la justice en mettant au centre le respect de la personne. Après tout, nous sommes bien là pour témoigner de ce que ce respect est inconditionnel de la part de Dieu. Ca s'appelle la grâce. Et ça signifie que personne n'est enfermé pour toujours dans la fatalité : la grâce, ça rend libre. En prison comme ailleurs.
mercredi 23 mai 2012
Assemblée du Désert
Chaque année, le premier dimanche de septembre depuis 1911, se tient au Mas Soubeyran à Mialet le rassemblement que l'on appelle "l'Assemblée du Désert" (clic), sous les châtaigniers, juste à côté du Musée du Désert qui évoque l'histoire du protestantisme en France et tout particulièrement dans cette région des Cévennes. Le matin, il y a un culte avec Sainte Cène en plein air et l'après-midi, une série de conférences.
Chaque année aussi, l'IPT Montpellier y tient un stand, qui est l'occasion de rencontrer le petit monde du protestantisme, anciens et futurs étudiants compris. La faculté tient à être représentée par des étudiants : il s'agit d'installer le stand, de faire acte de présence pour discuter avec les uns et les autres, puis de démonter le stand le soir, ça peut donc se faire sur une journée. Ce sera cette année le dimanche 2 septembre.
Merci de vous faire connaître, soit à notre adresse mail, soit auprès de Mireille, pour participer à ce moment, toujours agréable. Ce n'est quand même pas tous les jours qu'on a l'occasion de chanter La Cévenole !
mardi 22 mai 2012
Les coulisses de l'IPT 2011-12
Petit voyage en images dans les coulisses de notre année à l'IPT... Merci à Elda pour ces magnifiques photos !
lundi 21 mai 2012
Garde-les en ton nom...
Culte du dimanche 20 mai sur France Culture, par le pasteur Didier Fiévet, de l'Eglise réformée de France à Toulouse (et ancien étudiant de l'IPT Montpellier)
dimanche 20 mai 2012
Le temps qui passe
A l’heure où d’aucuns consultent
leur montre à l’envers, que dire du temps qui passe et qui file
ici, à l’IPT ? Mercredi soir, nous avons fêté la fin de
l’année. Comme une sorte de réponse rituelle à la journée de
rentrée que nous avons vécue en octobre dernier. Comme une
parenthèse ouverte et refermée. Mais dans notre chère faculté,
nous ne sommes pas hors du temps ni hors du monde, à l’abri d’une
parenthèse enchantée – même si parfois on aimerait bien y croire
et se faire comme un cocon.
Le temps file ici comme ailleurs. Et si
ce fut joyeux, très joyeux même, de se retrouver, de s’écouter,
de rire ensemble, il flottait comme un air de nostalgie. Notre
Président Basile, qui restera dans l’histoire de l’Amicale pour
la grandeur de sa présidence et la joie de son rire (et le nom du
terrain de sport désormais baptisé « Stade Basile Zouma »),
nous a régalés de ses blagues que tout le monde attendait. Le
musicien émérite Herizo, accompagné de Nicolas le
batteur-clown-comparse d’Eloïse-et-vice-président extraordinaire
et de Christophe-mais-il-nous-avait-caché-cette-voix (ainsi que de
la douce Julia et de Lysiane la discrète et plus tard, de Marie-Ange
sous la déchirante pluie de Nantes), a animé la soirée avec
entrain et une guitare. Notre secrétaire Rémi, attentionné pour
tous, riait pour dix et en faisait rire cent. Arnaud, notre barthien
favori, n’était pas là, mais on a pensé à lui. Ces six-là,
Basile, Herizo, Nicolas, Christophe, Rémi et Arnaud, se préparent à
voguer de leurs propres ailes comme on se laisse porter par les
textes en hébreu, et ça ne va sans doute pas sans un certain
pincement au cœur. L’an prochain, ils seront nos « Master-Pro »
comme on les surnomme en groupe. Comme ils sont tous, à un titre ou
à un autre, impliqués massivement dans la vie de la faculté, il y
a quelques inquiétudes quant à la relève de l’an prochain, mais
on est heureux pour eux et avec eux de ce chemin qui continue vers
leur vocation pastorale. Et puis on les verra une semaine par mois,
prétexte à renouveler nos fameux apéros du mercredi...
Ce qui est certain, c’est que cette
faculté est profondément vivante. Imparfaite ? Peut-être.
Trop ci ou pas assez ça ? Ça se discute. Mais lieu de
maturation et de renouvellement pour notre foi, nos connaissances et
nos Églises, c’est certain. Ceux qui sortent d’ici ne sont pas
les mêmes que ceux qui y sont entrés. Et pour faire écho à la
prédication d’Elian Cuvillier ce mercredi soir, peut-être bien
que ceux qui ont eu le courage de venir ici et d’y rester, même
s’ils ont pu parfois s’assoupir, sont assurés de rentrer dans la
vie avec confiance.
A ceux qui seront là l’an prochain,
nous souhaitons avec notre doyen un beau temps de vacance, de
ressourcement, de repos, et nous disons à très bientôt, avec
bonheur.
A ceux qui partent, nous souhaitons un
chemin ensoleillé et joyeux, et la confiance dans l’avenir.
A tous, nous souhaitons de bonnes
vacances, et pour que le temps ne file pas trop vite, nous vous
souhaitons la grâce que les amitiés et les souvenirs tricotés ici
vous accompagnent longtemps.
jeudi 17 mai 2012
Saurez-vous retrouver...
Réponses au jeu d'hier (en désordre)
- Balcon au-dessus de la salle Gide.
- Échelle contre le mur entre la salle Gide et la bibliothèque.
- Partie supérieure du tuyau de descente de la bibliothèque (côté latéral vers les voisins).
- Trois petites fenêtres de la bibliothèque (à gauche de l'entrée).
- Mur entre le parking et le terrain de sport (tuyau du côté du parking).
- Flèche du panneau qui indique la direction de la bibliothèque, en face du garage à vélos.
- Rampe de la Salle des Actes, côté en face de la villa.
- Lampe extérieure Salle des Actes avec partie du mur et fenêtres de la salle.
- Plan de la faculté sur le mur entre l'entrée et la fenêtre de la cuisine du bâtiment de l'administration.
- Trois lampes dans la chapelle.
- Partie du panneau 'Salle Vincent' sur la porte de la salle de l'Amicale.
- Partie du tableau d'affichage dans le hall de la faculté.
- Affiche à gauche de la porte d'entrée d'ETR.
- Le mot 'théologie' sur la pierre indiquant l'histoire de la faculté (hall d'entrée, à côté du bureau de Mireille Bascou).
- Portemanteau dans le Centre biblique.
- Croix huguenote dans la Salle Vincent.
- Carte du monde dans la Salle Vincent.
- Lampe à droite de l'entrée Cour Perrier.
mercredi 16 mai 2012
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