samedi 17 décembre 2011

Amicale(s) Vacance(s)

Après ce premier semestre de cours, nous voici dans un temps de vacance, ou de vacances.
La vacance, c'est le temps pendant lequel une fonction, une dignité n'est pas occupée, n'est pas attribuée à quelqu'un. C'est aussi à mon sens, un temps comparable à la jachère agricole : nous laissons reposer non pas la terre, mais nos cellules grises, pour qu'elles soient à nouveau à disposition pour la rentrée.
Mais le terme de vacance s'emploie aussi au pluriel, même si ce second emploi, vous vous en doutez, est moins ancien. Il désigne alors le temps durant lequel les études cessent, ou durant lequel un individu se met en vacance de son poste pour une durée déterminé, qui en France n'excède pas cinq semaines (de congés payés).
Sommes-nous donc en vacance, ou en vacances ? Au premier abord, on peut penser que cela n'a pas une grande importance ; mais en creusant un peu, je me suis interrogé sur la différence de sens que peut recouvrir ce singulier ou ce pluriel.
Ce temps de Noël, où nous fêtons la naissance de Christ, se double dans notre société d'un temps de vacance(s). Si nous sommes donc en vacances d'un point de vue universitaire, nous ne ressentons aucune vacance puisqu'au contraire Jésus vient, nouveau, nous rencontrer en cette période de Noël.
Nous autres, étudiants, sommes donc dans le temps de vacance des études, c'est-à-dire que nous pouvons les laisser de côté, nous nous reposons d'elles tout autant qu'elles se reposent de nous (comme nos chers professeurs peuvent se reposer de nous eux-aussi après nous avoir subis pendant un semestre!!), mais pas de vacance généralisée, puisque Dieu a fait cesser la « vacance » (il faudrait mettre davantage de guillemets encore!) du Messie, en nous offrant cette grâce incroyable de son Incarnation en Christ, dont nous savons qu'elle est un don total, don de vie et de sens.
Remplis de cette grâce, nous pouvons mettre à profit, (ou profiter de, allez savoir chers exégètes qui disséquez le chapitre 7 de la première épître aux Corinthiens) ces vacances, pour ne pas nous mettre en vacance totale de nos études, mais vaquer à nos occupations, tout en veillant à garder ce temps de vacance, et mettre à profit ce temps pour laisser reposer, lâcher prise comme diraient certains de nos professeurs, nous laisser porter par ce temps diraient d'autres titulaires de chaires d'enseignement. Nous devons donc vaquer à, sans que nos études vaquent sans nous (c'est-à-dire qu'elle soient inoccupées...oui je sais, cet emploi du verbe vaquer n'est plus courant, mais ça permet de mettre tout ça en tension, hein !!).

Aussi ne me reste-t-il plus qu'à vous laisser vaquer, et à laissant vacante la place de blogueur, tout en vous souhaitant d'excellentes et amicales vacances, au nom et pour le compte de l'Amicale des étudiants.

1 commentaire:

christophe a dit…

Les vacances ça rend tout chose ...

ça me rappelle "Sodade" de Cesaria Evora qui est morte aujourd'hui...vous avez dit vacance?

Quem mostro'b
Ess caminho longe?
Quem mostro'b
Ess caminho longe?
Ess caminho
Pa São Tomé

Sodade sodade sodade
Dess nha terra d’São Nicolau

Si bo t'screve'm
M’ta screve'b
Si bo t'squece'm
M’ta squece'b

Até dia
Ke bo volta

Sodade sodade sodade
Dess nha terra d’São Nicolau