vendredi 2 décembre 2011

De l'art de dire non quand on est professeur


Cas de figure 1: "Oui, oui, tout à fait, vous avez raison. Enfin, on peut penser comme ça. Mais en fait, regardez, en tout cas, ce qu'on peut dire c'est qu'une autre lecture est possible. Voilà."
Cas de figure 2: "Tu serais pas libéral, toi ?"
Cas de figure 3: "Oui, oui, j'entends bien, mais quand même, fondamentalement, d'une certaine manière, non."
Cas de figure 4: "Je ne suis pas sûr d'avoir bien compris votre question."
Cas de figure 5: "Alors c'est très intéressant ce que vous dites, il faudrait y réfléchir."
Cas de figure 6: "Non."
Cas de figure 7: "..."
Cas de figure 8: "Ouh là."

Dur métier.



4 commentaires:

Anonyme a dit…

J'aime cette photo. Vraiment.
Arnaud

L'Amicale de l'IPT Montpellier a dit…

Je m'en doute... Mais une autre sera peut-être plus parlante tout compte fait !

L'Amicale de l'IPT Montpellier a dit…

Oui. Très bien. Au-delà du "Nein. Antwort an Emil Brunner", Brunner et Barth était très proches, très complices comme on l'est avec un ami de toujours.Mais il faut comprendre ces joutes par bouquins interposés: on est alors en pleine montée du nazisme, et Barth veut barrer la route à tout ce qui peut justifier de près ou de loin justifier théologiquement une capture de Dieu, qui était à l'époque le joujou des deutsche Christen.

Eloïse a dit…

Non, mais oui, c'est très lolant. C'est tout à fait ça.
En fait, ça y est, quand je les relis, j'entends les voix qui vont avec !