Les mercredis à l'amicale, c'est apéro.
Si y a quelque chose qu'on sait, par chez nous, c'est bien ça.
Voyons le verre à moitié plein : ça ramène du monde.
Le seul soucis, c'est que c'est avant le cours public.
De quoi se noyer dans un verre d'eau.
Ce soir-là, j'ai accepté un petit verre de pinot, mon frère y dit que c'est bon.
Mais c'était fort, fallait pas siffler la bouteille. Je l'ai passée à mon voisin de droite.
Je lève mon verre au sujet d'aujourd'hui :
Tombeau vide et résurrection de la chair.
Et puis c'était l'heure déjà, je me suis pressée, mais pas assez semble-t-il, j'ai pas eu la nouvelle chaise, celle qui a un avantage : écrire autre part que sur ses genoux.
J'ai relu le titre : Tombeau vide et résurrection de la chair.
J'ai relu le début du titre : Tombeau vide.
J'ai soudain pensé à cette histoire de verre à demi-vide, de verre à demi-plein,
je me demandais si y avait un rapport.
Un tombeau vide, un tombeau plein ?
Et là, tout à coup, mais comme à chaque fois, la surprise de l'Évangile : Un Chrétien face au tombeau vide voit le verre à moitié-plein. Je vous embrouille ? Attendez que j'm'explique !
Il n'est plus ici.
Parce que voir le tombeau vide, remarquer le manque, l'absence, c'est comprendre la résurrection du Christ.
Comme Marie de Magdala, ou les pèlerins d'Emmaüs (autour d'un bon verre ?!), il n'est plus question de visuel ici, il s'agit à présent de la Rencontre, et de celle-ci comme évènement.
Un dépassement de toutes attentes et un dépassement de toutes morts.
Oser la confiance, une expérience du quotidien.
Oser la confiance, une expérience du quotidien.
Parce que l'espérance est un risque à courir.
A la vôtre !
1 commentaire:
Yeaaahh !
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